Catherine De Abreu
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SCULPTURES

2018

L'Autre

J'éprouve depuis toujours un sentiment de nostalgie pour les antiquités, les reliquats d'un temps jadis. Un vieux téléphone reçu en cadeau devient vite source d'inspiration et d'intrigue. Curieusement, le téléphone ressemble un peu à la silhouette d'un être humain, lui transposant ainsi un caractère anthropomorphique. À mes yeux, l'objet converti en personnage m'offre un terrain fertile pour explorer la notion de l'Autre. 

L'œuvre intitulée l'Autre est née du désir de vouloir comprendre qui est l'Autre. Elle met en scène trois vieux téléphones à caractère anthropomorphique. Les deux téléphones similaires sont liés par une connexion forte allant droit au cœur. Le troisième, par une posture et un traitement de surface à la fois répugnant, difforme et distinct, demeure à l'écart de ce duo fusionné. 



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2018

Anthropocène

Anthropocène souligne des enjeux actuels préoccupants qui m’interpellent : l’environnement et l'impact de l'être humain sur la planète. L'ère de l'Homme, l'anthropocène, est cette période de l'histoire de la terre marquée par l'activité humaine. Notre empreinte sur l'écosystème terrestre et la biosphère atteint désormais un point de non-retour. La souffrance de la planète Terre se ressent, elle émane de ses pores. Le petit point bleu meurt à petits feux. Anthropocène met en lumière ce constat. 
 
La technique du colombin fut employée pour réaliser la sphère. Cette forme, mesurant environ 46 x 46 x 46 cm, est donc constituée d’un espace vide. Pour révéler l'intériorité d'Anthropocène, le son d'un battement de cœur et une faible lumière diffuse, émanant de son centre par les trous transperçant la surface, nous rappellent la force vitale sur laquelle nous dépendons. Une prise de conscience que la Planète Terre est elle aussi un organisme, envahi, qui survit. La technique de l'enfumage, que j’associe à la fragilité, fut privilégiée afin de lui insuffler une certaine vulnérabilité. Les éléments composant Anthropocène sont les mêmes que ceux de la planète - la terre, l'eau et le feu :  une union entre la matérialité et le propos, entre le contenant et le contenu.
 
À l’instar de l’Homme, Anthropocène laisse sa marque: elle a le potentiel de déstabiliser. Le son qui accompagne cette œuvre habite ou trouble parfois le spectateur, tout comme la lumière qui jaillit faiblement de son centre. Battements de cœur ou compte à rebours? Lueur d'espoir ou blessures internes? La réponse dépend de nos sensibilités à ce sujet. Au final, c'est à nous de l'écouter et de se positionner.




2018

Borderline

La série d'assiettes murales intitulée Borderline pose un regard sur l’être humain et son besoin d’ériger des frontières pour diviser.

Cette œuvre propose ma lecture micro et macro de cette dynamique. Au loin, la série de douze assiettes évoque dans sa globalité une carte géographique, un point de vue fictif sur la Terre. De près, chaque assiette possède des points longitudinaux et latitudinaux révélant de réelles divisions créées par l'Homme. À travers ses craintes de l’Autre, il laisse des traces par ses fragmentations: la muraille de Chine, le mur de Berlin, la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Des points chauds sur le globe, des zones de rivalités passées ou présentes. Au fil du temps, l’Homme imagine, dessine, efface et redessine les territoires: une ligne, une bordure, une frontière, un mur. Tous marqueurs d'histoire, reliquats de conflits ou convoitise de pouvoirs.

Borderline est une œuvre aux multiples lectures qui s’interroge sur notre capacité d'aller au-delà de nos craintes, nos croyances, nos peurs face à l'Autre qui nous ressemble étrangement.




2016

Connexion rompue

L'œuvre intitulée Connexion rompue explore la mémoire, plus précisément la perte de la mémoire. Il y a quelques années, ma grand-mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer, est décédée. Toute jeune, je me souviens de ses cris du cœur de vouloir ''garder la tête''. L'idée du contraire l'effrayait. Ma grand-mère craignait beaucoup cette maladie. Malheureusement, ce qui lui faisait le plus peur au monde lui est arrivé. L'œuvre intitulée, Connexion rompue, symbolise les connexions neurologiques qui se désagrègent tranquillement, le portrait de deux neurones qui ne parviennent plus à faire le lien.



2016

Deuil

Une amie m’a demandé de créer une œuvre commémorant le décès de la mère de son amoureux qui n’a pu retourner dans son pays natal, alors assailli, pour lui faire ses adieux. Cette série de pièces fut conçue pour tenter d’explorer le vécu touchant du deuil à distance. Une œuvre symbolisant cet évènement si personnel fut choisie et remise à l’amoureux. Les autres œuvres de la série sont diffusées sur mon site avec l’accord de cette amie, malgré le caractère personnel à l’origine de sa demande.



2015

Les différents visages d'une mémoire à la dérive

Chaque visage représente une mémoire à la dérive qui est intimement liée la maladie d'Alzheimer et de son empreinte dégénérative sur l'identité. Les visages incarnent les différents états d'âme susceptibles de transparaître dans les heures, minutes et parfois même secondes du quotidien d'une personne atteinte. Cette série met en lumière certains aspects de la maladie, notamment une communication plus difficile, un langage et des repères qui s'effritent, la recherche d’objets, d’idées ou de mots perdus pouvant s’avérer troublante pour la personne atteinte et ses proches.

​L’utilisation de l’enfumage pour cette série d’œuvres était inévitable. D’une part, cette cuisson s’est déroulée à la campagne chez mon beau-père, atteint de cette maladie, enrichissant ainsi le processus de création et le résultat laissé au hasard fut inattendu et touchant. L'enfumage est une technique de cuisson ancestrale difficile à contrôler et dont le résultat s’avère imprévisible. À l’image de la maladie, la fumée imprégnée dans la matière a le dernier mot.



2015

Souvenirs lointains


2015

Offrande


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2014

(dis) connected

L'œuvre intitulée (dis) connected renvoie aux rapports humains de l’ère technologique actuelle et à certaines de mes interrogations liées à la communication : Comment et pourquoi communiquons-nous?  
 
Une silhouette organique, rappelant celles retrouvées au Grand Canyon en Arizona, forme la pièce centrale de l'œuvre et suggère une sorte d'abstraction d'un duo de têtes placées dos-à-dos. Les strates ondulées évoquent le passage du temps, tel une figure humanoïde dessinée par l'érosion. Sur les strates de cet élément central s'appose un code binaire, langage d'aujourd'hui et de demain. Aux extrémités de la sculpture, chaque main lustrée d’émail manie un téléphone intelligent imaginaire.
 
Le contraste conceptuel et formel entre les têtes et les mains met en lumière la chaleur des têtes enfumées, l'humain, et la froideur des mains brillantes et blanches, la technologie. Les deux êtres se trouvent à la fois déconnectés et connectés, à la fois dans le passé et le présent. Sommes-nous témoins d'une union ou d'une séparation? D'une proximité ou d’une distance? Une nouvelle conception d'être et d'agir s’enracine.



2014

coda

Le processus créatif soutenant l'œuvre intitulée coda avait comme but premier d'animer le mouvement. Il y avait un désir de dynamiser une structure statique et inerte par une construction et déconstruction de la forme. En créant la pièce, un parallèle entre l'agencement de la silhouette et la composition de notre ADN surgit. Une lecture organique pouvait maintenant s'imposer. Un questionnement sur les différents codes qui nous entourent et qui permettent la communication et le fonctionnement en société vient alimenter la sculpture. Coda réfère aux langages, aux origines, aux systèmes, aux réseaux, à l'évolution des espèces et met en œuvre des codes distincts qui sont littéralement en nous et autour de nous.

2014

Sans titre

2013

Home is where the heart is

L’amour ancre mon quotidien. Ma maison est bien enracinée. En rendant hommage à cet amour, à mon amour, j’ai créé une œuvre qui ose être positive.

Pour glorifier les différentes facettes d’une union prégnante et profonde, la création de la sculpture intitulée ‘Home is where the heart is’ nécessitait un triptyque. Il en découle trois maisons bien implantées qui dévoilent un amour parfois passionnel, candide, enjoué, complice, abondant ou réconfortant. Le symbole de la maison évoque pour moi le sentiment de bien-être, de protection, de mémoire, de partage, de rêve et de sens. Quoi de mieux pour abriter cet amour?

La première maison, la blanche, a une signification nébuleuse. Je pense qu’elle représente le ‘je’ dans le ‘nous’, une intériorité qui cherche à s’extérioriser. Elle illustre une ouverture, un compromis, une réciprocité.

La maison centrale est littéralement rouge comme le sang qui alimente la vie. Le système sanguin du cœur est donc au premier plan pour vénérer une vitalité transmise par l’amour.

La dernière maison est innocente et fusionnelle. Le texte ‘À la folie, à la folie, à la folie, pour toujours’  répété et répété, est un appel à l’univers pour que cet amour se perpétue à l’infini.



2013

The evolution of Fatso

The evolution of Fatso est une effigie de la surconsommation, du désir insatiable de consommer de tout et de rien à une vitesse accélérée et un volume démesuré. En revisitant une thématique qui me suit depuis longtemps, j’ai voulu souligner une problématique qui demeure actuelle. Le titre de la pièce réfère à une image souvent associée à la théorie de Darwin sur l’évolution de l’homme. Dans mon interprétation de l’évolution, l’homme en question est obèse et muni d’un dentier qui tient lieu de tête; symbole d’une ère de surconsommation. L’œuvre suggère que le vide ne se rempliera jamais, nous menant vers un futur préoccupant.

La question se pose: Is this necessary? (inscription dans un des corps évidé)




2013

Slow Down


Un feu de circulation avec une seule lumière. Au centre, une souris tourne en rond, à l'infini. La souris est toi, moi, la société. Tout comme une signalisation jaune avise de décélérer la cadence, l'œuvre alerte que le rythme effréné du mode de vie occidental est insoutenable. Il faut atténuer le pas et prendre du recul pour arriver à mieux se déposer. L'œuvre Slow Down pose un regard sur la société contemporaine en invitant à ralentir le pas.



2012

Faire l'autruche

Cette œuvre forme un commentaire sur une société qui se cache des véritables enjeux. Dans le contexte de cette sculpture, se cacher signifie ne pas prendre position, opter pour l'inaction ou l'indifférence, choisir de ne pas voir ce qu'il y a droit devant les yeux et manipuler l'information tout en détournant la vérité. En se cachant, en faisant l'autruche, on se déresponsabilise.

Malgré le cynisme qui se cache derrière cette œuvre, l'image de l'autruche réussit à susciter un sourire ou un rire spontané. Elle est aussi un appel au réveil, une sorte de prise de conscience du je et du nous.
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